Un bel article pour Jerome Courtois le boss de Spotz qui fabrique des foils pour kite! A noter aussi que le support permet aux shapeurs locaux de se développer aussi bien avec les foils que les boards pour foil, comme par exemple Slash board près de Lorient (shaper des boards de Julien Kerneur notamment)
http://www.lecourrier-leprogres.fr/2014/07/28/les-ventes-de-spotz-decollent/
Vous voulez tester le foil de la marque Spotz cet été ? Eh bien, il va falloir faire preuve de patience… jusqu’à l’automne. Les délais atteignent trois à quatre mois. Au grand désespoir du patron, Jérôme Courtois. « On met tout en œuvre pour réduire les délais. Je viens d’embaucher un responsable de production. Nous sommes désormais sept alors que j’étais encore seul voilà un an. »
L’origine de cette success story remonte plus loin. En 2007, Jérôme Courtois quitte la Bretagne pour le Sud-Ouest. Il s’installe à son compte comme fabriquant de planche de kitesurf. « Je navigue depuis des années. Du coup, j’ai commencé à fabriquer mes propres planches à l’âge de 16 ans. J’ai tâtonné avant de mettre au point mes propres techniques. » En 2010, il commence à fabriquer des hydrofoils, sorte d’aileron qui permet au kite de décoller au-dessus de l’eau.
Cette pratique se diffuse alors rapidement sur le littoral français et gagne les États-Unis, l’Australie… Le foil révolutionne la pratique : il permet de naviguer dès 8 nœuds de vent (6 pour les pros), de remonter plus vite au vent, de descendre plus vite au largue, de produire moins d’effort. Et surtout, il est beaucoup plus ludique. Désormais, le kitefoil a ses propres compétitions.
« On est trois ou quatre entreprises françaises à en produire. On a une longueur d’avance sur les étrangers », estime Jérôme Courtois.
Face à la demande croissance, le Finistérien créé l’entreprise Socarbon en août dernier, à Lannilis. Les foils sont vendus sous la marque Spotz. Pour faire face aux commandes (dont 50 % de l’étranger), Jérôme Courtois a dû rapidement embaucher. « Je produisais de manière artisanale. Désormais, il faut que je passe à un stade semi-industriel. C’est tout l’enjeu des mois à venir. J’espère produire 40 foils par mois à court terme, 100 début 2015 », ambitionne-t-il
C’est à l’international que se situe le plus gros potentiel.
Alors, il pourra envisager à travailler le marketing. Pour l’instant, la publicité se fait toute seule, sur les plages et grâce aux vidéos qui circulent sur internet. « C’est à l’international que se situe le plus gros potentiel. Aussi bien pour les compétiteurs que pour le grand public car le foil est assez facile d’utilisation. Il y a toutefois quelques précautions à prendre pour ne pas se blesser », met en garde l’entrepreneur.
Pour l’instant, il propose un seul modèle de foil, vendu 1 490 euros. Celui-ci mesure 1 m de haut. Il est constitué de matériaux composites : fibre de carbone et résine époxy. Pour protéger son modèle, Jérôme Courtois a déposé un brevet sur le système de fixation. En parallèle, il a redémarré la fabrication de planches de kite.